Annuellement, ce sont plus de 640 000 tonnes de filets de pêche perdus en mer.

Les filets de pêche en Méditerranée sont exclusivement en nylon, de type monofilament. Ces filets sont utilisés par les pêcheurs dits de « petits métiers ».
La pêche aux petits métiers (pêche professionnelle et artisanale) permet de faire vivre de très nombreuses familles sur la côte méditerranéenne.
C’est une pêche traditionnelle et sélective : chaque espèce de poisson est pêchée avec un type de filet spécifique. C’est la pêche d’un type de poisson qui est appelée aussi : un métier. Ainsi chaque pêcheur pratique différent métiers en fonction de sa zone de pêche et de la saison. Par exemple : les métiers du rouget, de la sole, de la daurade, etc.
Un filet de pêche perdu en mer est appelé « un filet fantôme », lorsque celui-ci est en mer, il continue de pêcher pendant 6 mois ou plus en fonction du site.
 À partir d’un certain temps le filet de pêche se calcifie et crée un nouvel habitat pour les espèces marines permettant l’implantation des coraux, des coralligènes, anémones, etc.
640 000 tonnes de filets de pêche sont perdues en mer chaque année ! A savoir qu’un filet de pêche met 600 ans à se dégrader. Mais l’impact le plus négatif se passe durant les 6 premiers mois après la perte du filet où celui-ci continue de pêcher et de modifier le paysage marin.
Le filet de pêche de type mono filament est notre premier point d’honneur à ce projet. Il peut avoir plusieurs types d’impact sur l’environnement marin :
-  Il continue de pêcher pendant 6 mois.
- Il empêche le développement des coraux, coralligènes et gorgones lorsqu’il s’échoue sur un relief de fond marin.
-  Il est dangereux pour les plongeurs.
Mais c'est également et surtout une perte économique pour le pêcheur.


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